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LES ANGES DE LUMIERE
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17 février 2012

LE TERRITOIRE DU DEDANS

 
Extrait de l’ouvrage de Pascale Arcan «  L’Alliance Cosmique »  © www.editionshelios.com offert à LaPresseGalactique.com par l'auteur

Personne n’a l’exclusivité de voir, d’apprendre, de connaître, de se réconcilier avec des souvenirs inhérents à chacun et personne ne peut être mieux au courant de ce que son cœur lui raconte. Ainsi, le partage de tout ce qui fait de nous et de vous des personnages ayant une mémoire bien vivante, mais juste empoussiérée, doit se faire en toute intimité comme être dévoilé au grand jour. Et aujourd’hui est un jour de soleil comme il y en a tant. C’est merveilleux de regarder un ciel bleu, où les oiseaux s’amusent, jusqu’à ce que le ciel s’assombrissant laisse la place aux infinités d’étoiles, signe de vies ailleurs et loin de notre vision d’enfants adultes.

Mais pourquoi continuer à se limiter et vouloir aller surprendre cet ailleurs qui paraît si loin, inatteignable et caché ? Pourquoi ne pas simplement se promener sur notre bonne vieille planète et déceler en elle tous les trésors qu’elle contient ? C’est une évidence qui effleure certains et qui est occultée par tant d’autres. Alors, nous allons cueillir ce que nous avons tout près. Notre route va nous mener à l’intérieur de notre planète, durant l’espace d’un voyage au dedans.

Il a déjà été question de la vie au centre de la Terre et des récits sont enfin parvenus à vous, mais trop peu et trop restrictifs. Car, vous le pensez bien, il n’existe pas un seul village, une seule contrée bien placée sous une montagne. Cela vous laisserait croire qu’il n’y a qu’une ville sur votre planète… ? Voilà pourquoi il est bon de revêtir vos manteaux si vous craignez d’avoir froid ou au contraire de ne prendre que votre lumière et la laisser vous guider pour cette excursion intime.

Comme à l’accoutumée, notre Ami est déjà présent et vous attendait pour ce tour de force nouveau, celui de se rendre en conscience dans l’espace généreux qui se déploie sous nos pieds et de faire un bout de chemin avec ceux qui y vivent. Des hommes et des femmes, des anciens, des enfants, des êtres multiples aux formes et visages diversifiés et d’autres encore que l’on ne soupçonne pas.

Permettez à notre Ami d’ouvrir grand ses ailes d’Ange et de vous offrir ce gîte pour une promenade parmi les vôtres : des terriens en place et recevant la mémoire de ces lieux depuis bien plus longtemps que nous tous.

Notre Ami ouvre encore ses bras pour étreindre tous ceux qui veulent se déplacer et voir de leurs yeux, ressentir de tout leur être, la Vie qui s’agite au-dedans de notre sphère accueillante. Allons-y, et pour cela, fermez les yeux un moment. Pensez que, pour la première fois, nous allons emprunter un chemin qui existe déjà et passer, non pas de façon virtuelle, mais tout à fait tangible par l’un des pôles de notre planète. Choisissons celui du Nord. Laissez-vous aller à cet envol. Légèrement soulevés, nous apercevons l’orifice gigantesque qui ouvre une « route » parfaitement visible dans notre dimensionnement, vers le centre d’un royaume peu connu.

La première réalité qui frappe notre regard est le soleil. Il brille aussi fort et le ciel est aussi bleu que celui que nous venons de quitter, à la surface. Il illumine une vastitude de territoires. Notre regard peut matérialiser ceci comme un voyage en avion. Il nous permet de distinguer des pays, des continents dont les pourtours dessinent les bords de grands océans ou de mers plus petites. Les couleurs ressemblent à s’y méprendre aux nôtres. Et le voyage continue ainsi pour nous donner la possibilité de vérifier que « tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. »

L’immensité vertigineuse de cet espace, aussi beau que celui que nous contemplons au dehors, nous permet d’entrevoir les possibilités de vies inimaginables qui cohabitent, telles que nous les vivons à notre propre échelle. Mais laissons-nous guider encore par notre Ami qui nous « descend » tout doucement vers un pays. Nous en distinguons vaguement les contours, bordés d’eau. Plus nous nous rapprochons, plus cela devient net et des villes entières défilent sous notre regard, comparativement à la vitesse d’un avion qui, encore en vol, va bientôt se poser là où la vie l’appelle.

Notre Ami nous a concocté une visite dans une métropole, pas trop importante, pour que nous ayons le temps d’en faire le tour, ou du moins de la visiter avec notre guide du jour. Calmement, nous reprenons pieds et nos yeux commencent à s’accoutumer au décor, à l’ambiance présente.

Nous sommes entourés de maisons qui ressemblent étrangement aux nôtres. Elles sont, à si méprendre, similaires à tout point de vue. Les formes carrées, les petits immeubles, les jardins, les rues avoisinantes et les gens qui s’affairent nous correspondent curieusement. Des costumes trois pièces pour les hommes ou des jeans pour les moins sérieux, des femmes en jupes ou en pantalons semblables aux nôtres. J’avoue que je trouve le spectacle étrange et amusant à la fois. Il en est de même pour les autres membres du groupe qui regardent les choses d’un air ébahi, mais avec une pointe de mécontentement. Comme si le charme était quelque part rompu. Je glisse un regard discret vers Celui qui nous accompagne. Et voilà qu’il rit aux éclats. Je perçois qu’il s’agit d’une farce ou, tout au moins, d’un jeu que nous n’allons pas tarder à comprendre. En même temps, un être que je n’ai pas vu approcher se place à notre hauteur. Il porte lui aussi un pantalon en jean et une chemise bleue clair, ouverte sur son torse. Il est vrai que la température ambiante est plus que clémente, comme celle d’une chaude journée d’été. Il arbore un large sourire et se présente ainsi :

« Chers Amis, je vous attendais, nous vous attendions, avec une grande et belle impatience ! Soyez les bienvenus à l’intérieur de votre planète et mettez-vous à votre aise car nous allons passer un moment agréable ensemble. Je me nomme Otaïo et certains me connaissent fort bien, notamment votre ambassadrice de choix. Je suis déjà intervenu lors de certains écrits qui ont été lus en des temps passés. Je fus l’un des premiers à vous convier dans mon coin de vie. Je n’ai pas quitté ma terre et je vois que nombre d’entre vous sont encore présents. Mais cessons là les verbiages inutiles et commençons à jouer un peu.

    Mon Ami, je te salue et te remercie d’avoir emmené avec toi cette troupe qui racontera les choses de notre vie à d’autres qui doivent savoir et expérimenter. Mais avant, permettez que je commence à exécuter ma petite ruse. »

En un éclair, il se met à tourner sur lui-même et tout le paysage des maisons, des rues, des immeubles, des gens qui marchaient sur les trottoirs, devient flou et se mélange comme si l’on délayait une pâte à gâteau, ou que les couleurs se fondaient entre elles. Cela donne quelque peu le vertige et une sensation de ne plus être maître de rien. Après un étourdissement léger, le phénomène cesse doucement de tourbillonner et, petit à petit, quelque chose se confectionne autour de nous. Je comprends le système et je souris intérieurement. Quelle belle farce, quel tour de magie bien réussi ! Notre hôte du moment sourit de bon cœur en nous voyant, avec nos yeux écarquillés, essayer de distinguer le plus clairement possible, un nouveau fond sur nos écrans de vie.

Il ne ressemble en rien à celui de notre atterrissage. Nous sommes maintenant entourés d’habitations qui s’apparentent à des dômes colorés, rangés suivant un arc-en-ciel de couleurs et délimités par des ruelles sans trottoir ni autre forme géométrique. Tout se définit dans la douceur des courbures, des cercles, des huit qui balaient cette petite ville aux tons pastel et mélodieux ; rien avoir avec notre premier contact sur ce sol inconnu. Et je pourrais presque affirmer qu’une douce musique survient de nulle part, donnant sa touche personnelle à cette féerie de transparences, de couleurs douces et chatoyantes à la fois. Nous entendons des piaillements d’oiseaux, des battements d’ailes au-dessus de nos têtes, en signe de salutations. Nous regardons des enfants jouer au dehors de leurs demeures. Ils sont vêtus de la même façon que leurs aînés et leur robe arc-en-ciel épouse parfaitement leurs corps.

Je me plais à regarder de nouveau notre hôte, qui porte lui aussi le même habit multicolore, avec en plus quelque chose d’autre, d’indéfinissable, qui a changé. Je ne parviens pas à percevoir de quoi il s’agit et je laisse faire. Je laisse aller mes sensations. Notre groupe en fait tout autant. Alors que nous étions il y a quelques instants dans un fourmillement d’activités urbaines, nous ressentons maintenant une incroyable légèreté et un chant délicieux arrive à nos oreilles, nous apaisant complètement. Nous sommes comme en suspension devant des images si différentes des premières et une atmosphère radicalement contrastée qui s’offrent à nous. Notre hôte se rapproche et nous prie de nous asseoir à même le sol, dans un endroit qui est peut-être son jardin ou son habitation.

Ainsi installés, nous nous détendons pour écouter ce qui va nous être confié.

« Mes chers amis de toujours, bienvenue de nouveau.

Je dois vous présenter des excuses pour m’être un peu amusé de vous, et vous allez comprendre que cette petite comédie n’était pas bien méchante, mais au contraire riche de récompenses pour tous.

En effet, je vous ai préparé une arrivée des plus confortable, vous présentant un univers que vous connaissez si bien, pour le côtoyer tout le long de votre chemin, pour ceux qui cohabitent avec ce genre d’agitation. Et pour les autres, vous allez suffisamment souvent faire vos achats dans ces complexes que vous n’avez rien trouvé d’étranger à votre regard et dans vos ressentis. Pourtant, tout ceci était une hallucinante machination de ma part. J’ai fabriqué cette réalité pour votre pensée et par ma pensée. Je l’ai créée de toutes pièces au moment où je vous ai senti arriver et lorsque je vous ai reconnu. J’ai souri de votre étonnement, de votre perplexité. Après tout, pourquoi n’y aurait-il pas des villes comme les vôtres dans cette immensité, encore si peu explorée. Puis tout à coup, j’ai porté votre attention sur une manifestation qui vous a implanté, en une fraction de seconde, dans un univers tout autre, celui qui « colle » mieux à l’image que l’on vous a envoyée, par vos correspondants en visite dans nos régions du dedans.

Et ma première question est celle-ci : quelle identité est réelle pour ce monde-ci ? La première, celle qui ressemble à vos villes ? Ou la deuxième qui apparaît comme un mélange de connu et d’inconnu où règne une douceur de vivre enchanteresse ? Que dit votre cœur ? Car il s’agit bien de cela.

Je vous ai proposé ce petit jeu pour aiguiser en vous une notion qui fait défaut à beaucoup trop de vos concitoyens : le discernement, c’est ainsi que vous le nommez. Il est d’une grande valeur parce qu’il vous permet d’évaluer ce que vous rencontrez dans votre vie, ce que vous fréquentez, ce que vous apprenez, peu importe la manière. Mais, cette façon de peser le pour et le contre, d’apprécier les choses, de vous investir émotionnellement ou pas, permet enfin que l’écoute de ce « vous », et non le sentiment d’autrui, vous rapporte la réelle valeur de ce que vous apprenez, découvrez ou percevez. Il s’agit là d’une notion d’une importance capitale et qui justifie ma visite d’aujourd’hui.

A défaut de pouvoir le constater par vous-mêmes, vous vous laissez guider par ceux qui restituent des renseignements sur notre mode de vie, de fonctionnement, notre apparence et nos fonctions. Vous savez que nous jouissons d’une certaine « notoriété » ces temps-ci. Un peu comme lorsque vous découvrez un élément qui paraît insolite et que vous focalisez votre attention sur lui sans répit. Tous les débordements sont alors permis, car qui vient vérifier les dires de l’autre, et ainsi de suite ? Je suis l’un des rares à tirer cette sonnette d’alarme pour que les duperies soient mises au grand jour et surtout pour que vous compreniez comment cela fonctionne.

Nous n’avons jamais cessé d’exister, au même titre que vous. Mais cela ne signifie pas que nous sommes forcément tous des centenaires. Votre propension à enjoliver les choses que vous ne comprenez pas obstrue la réalité des faits. Et je tiens à m’expliquer de cette manière. Lorsque je vous ai vu arriver, je vous ai proposé un monde de papier, que j’ai confectionné avec les convictions de beaucoup d’entre vous. Il est alors apparu une ville banale et sans saveur, paraissant décalée dans ce monde-là. Et vous vous êtes interrogés sur ce fait. Puis, en un éclair, je vous ai mis dans une nouvelle situation qui perdure encore, d’ailleurs. Et celle-ci calque mieux à l’idée que vous vous faisiez de ce monde-ci. Alors, je renouvelle ma question. Lequel des deux est le vrai ou le faux ?

Ni l’un ni l’autre, mais l’explication qui suit va vous éclairer.

A chaque fois que des personnages se sont présentés, nous avons, et je dis « nous » parce que je parle au nom de ma patrie, créé pour vous quelque chose qui allait entrer dans votre compréhension, avec des images familières, même si elles étaient peu apparentées à vos réalités. Et nous avons utilisé des mots dans votre langue pour qu’ils soient compris de tous. Ceci est une première chose, comme un filtre qui a adapté votre savoir avec la possibilité d’y rajouter des éléments nouveaux mais non perturbateurs. Sachez que les êtres qui se sont présentés à vous ou à vos intermédiaires étaient en relations étroites avec ces derniers, ce qu’ils sont, ce que vous êtes. C’est-à-dire conscients du « niveau » intellectuel des visiteurs, de leurs facultés, de leurs possibilités de retransmissions. Et surtout, le monde qui leur a été montré a été choisi en rapport avec la dimension ou l’élévation – ce qui n’est pas péjoratif – de la personne contactée.

Ce qui veut dire aussi qu’il existe, dans ma réalité, la même quantité de mondes d’existences que dans la vôtre. Autrement dit, je peux vous placer dans une dimension comme dans une autre et tous ces univers se superposent harmonieusement dans ma sphère d’accueil, comme sur la vôtre.

Ainsi, nous sommes allés souvent visiter, ensemble, une troisième dimension. Notamment un coin stratégique au-dessous de votre continent américain. Mais nous avons aussi été aperçus physiquement par des conquérants venus tout droit de votre monde, et parvenus par la même grande porte d’où vous êtes entrés. Et ceci était toujours du domaine de la troisième dimension. Mais nous possédons d’autres univers vibratoires qui sont aussi observés par certains d’entre vous ou par les êtres qui résident dans les univers proches de votre système galactique. Nous avons, ici, la représentation de tout ce qui se trouve au dehors et je puis vous assurer que nous ne nous sentons pas pour autant au dedans. La vastitude des étendues terrestres nous offre des saisons, des lieux de vies paradisiaques selon vos critères de beauté, comme des coins obscurs où d’autres aiment vivre. Le froid est connu dans les plans denses ainsi que la chaleur intense. Mais ailleurs, dans d’autres états de vie, rien de tout ceci ne nous affecte et nous sommes alors des êtres éthérés, virevoltant dans des espaces qui vous sont étrangers, et relatés uniquement par ceux qui ont accès à ces univers-là.

Je suis en train de démystifier, le plus clairement possible, vos idéologies pour vous permettre de faire la place à du neuf, du non vécu, du non révélé. Et je vous propose de croire qu’il vous faudra de nombreuses encyclopédies pour exposer notre histoire. Elle est aussi riche que la vôtre et compte des civilisations nombreuses. Nous ne sommes pas seulement des rescapés de mondes engloutis. Nous ne sommes pas que des géants qui peuvent prendre leurs astronefs et aller boire le café sur Orion. Nous ne sommes pas que des Sages qui psalmodient toute leur vie pour entretenir de hautes et belles vibrations pour notre planète, et je dis bien notre. Car elle nous appartient au même titre que vous. Nous en sommes tous les enfants et les responsables aussi. A ce propos, pouvez-vous comprendre qu’il y a ici des mondes obscurs où règnent des vies de basses fréquences, où la pollution est légion et les guerres interminables.

Pourquoi avez-vous fait de cet espace un monde merveilleux et loin des réalités de toutes vies ? Pourquoi avez-vous voulu croire qu’à de belles histoires et ne pas ouvrir plus votre discernement pour apprendre « notre » histoire. Ce peuple, qu’il soit d’un dimensionnement ou d’un autre, a passé lui aussi des étapes et a construit sa vie de façon cyclique, comme vous. Il a partagé nombre de réalités qui furent vôtres en son temps, et justement parce qu’il est assujetti au temps, comme vous. Mais lorsque vous ne portez votre regard que sur un plan particulier, une époque particulière, vous ne pouvez en lire que ce qu’elle contient : l’histoire de telle ou telle race, de tel événement, de tel être, qu’il soit beau, blond aux yeux bleus, parce que c’est votre préférence, ou géant avec des poils hirsutes et des dents gâtées.

Souriez à cet état de fait. On ne vous a pas trompé lorsque l’on vous a parlé de notre monde. Mais on vous a simplement « rapporté » ce que l’intermédiaire pouvait percevoir, d’une seule existence et non de la totale diversité de Vies qui bouillonnent ici, comme sur votre monde.

Bien évidemment, notre groupe de sages existe réellement et s’affaire en pensée pour notre plus grand bien à tous. Mais vous avez les mêmes personnages sur le « dessus ». Ils sont plus ou moins apparents, ne font parfois aucun bruit ou n’ont rien de différent de vous, mais ils vivent pour ce qu’ils sont. Il y a aussi des jardins merveilleux aux fleurs gigantesques et des arbres magiques comme dans vos forêts équatoriales et tropicales. Vous n’avez pas encore tout visité sur la surface. Il y a bien des lacs, des rivières et un soleil qui ne pâlit guère, comme chez vous.

Je souhaite, par mon long discours, que vous replaciez tout votre nouveau savoir à sa juste place. Vous ne pouvez comprendre ce que vous n’avez pas vu, juste vous en faire une idée et celle-ci sera offerte avec les modalités de son compteur. Vous ne pouvez voir clairement à quoi ressemble une fée sauf par le biais des images que l’on vous a offertes. Vous ne pouvez vous faire une opinion de ce à quoi correspond un extraterrestre parmi les milliers de vies qui sillonnent vos ciels inconnus, juste par l’image que vous donne celui ou celle qui visite ces mondes, rencontre ces êtres et vous permet de vous faire cet aperçu. Mais elle ne sera toujours pas à la hauteur de la véritable reproduction de la Vie. Le mot immensité vous donne juste l’ampleur de l’existence mais ne vous donnera aucune mensuration de celle-ci. Elle est laissée à votre appréciation, à votre compréhension, à votre discernement.

Ne soyez pas déçus, ouvrez plus grand votre espace divin et intérieur pour laisser y entrer ce nouveau, ces perspectives, irréelles et inouïes, qui vous sont encore étrangères. C’est ainsi que vous retrouverez votre mémoire. C’est comme cela que vous aurez accès définitivement à votre grandeur et que vous réaliserez que vous pouvez vous promener à votre aise dans les rues du San Francisco intraterrestre ou du palais des milles et une nuits de nos sages en méditation. Il n’y a là rien d’irrationnel, bien au contraire. Avec l’ouverture de votre cœur, de votre esprit et de votre héritage intérieur, vous pouvez tout accomplir et ne plus vous contenter de vivre au travers du ressenti des autres et de leurs informations. Aussi magiques soient-elles. Pour vous en convaincre, regardez les bonds que vous avez faits depuis peu. Chaque nouveauté est perçue comme étrange ou tout à fait inacceptable, ou encore comme un réel bonheur. Tout dépend de l’être qui les accueille. Et des nouveautés, vous en avez eues des milliers depuis très peu de temps. Certaines complètement farfelues, d’autres stressantes et d’autres merveilleuses. Aucune ne vous a laissé de marbre et il n’est jamais confortable d’abandonner quelque chose de stable et rassurant pour s’occuper d’autre chose de neuf et déstabilisant. Pourtant, c’est comme cela que l’on apprend et que l’on grandit, dans la découverte de soi et de l’Univers de Soi…

Il est rare, et cela peut paraître inconfortable, de lire mon récit dans un de vos livres, mais n’est-ce pas par là qu’il faut commencer pour que vous ayez accès à d’autres informations qui ne vous cantonneront plus à une seule vérité et vous ouvriront les portes de vos royaumes, ceux d’en haut, comme ceux d’en bas. Car, je vous l’assure vraiment, vous y êtes aussi, et vous faites partie de toutes les catégories qui siègent ou vivent paisiblement dans mon monde.

Et pour conclure mon monologue, je ne suis pas uniquement Otaïo, alors qui suis-je réellement ? A vous de me le dire…

Tout ceci doit se réaliser dans votre espace intérieur. Je peux rester comme tel ou me transformer à ma guise, prenant des apparences que vous connaissez, les empruntant à d’autres que vous diriez ne pas être moi. Je peux aussi décliner l’aspect de votre Ami et lui ressembler trait pour trait, dans l’incarnation qui fut la sienne au siècle zéro de votre ère. Et vous allez me traiter d’usurpateur, de falsificateur. Puis, vous allez douter de tout, de vous, des autres. C’est pour ça que je me suis permis de vous conduire dans deux formes d’expression de vies qui se retrouvent dans mon monde. Mais je voudrais aller plus loin pour que l’idée prenne forme en vous et que cette réalité s’inscrive en votre mémoire. Vous ne devez vous adresser qu’à vous lorsque vous lisez quelque chose qui vous fait du bien, vous révulse, vous interpelle ou vous laisse indifférent. Vous ne devez demander qu’à vous ce que vous en pensez, ce que vous en avez retiré et ce que cela va changer dans votre aventure ou votre cheminement. Mais attention, je ne vous persuade pas de ne plus faire confiance à quiconque, mais uniquement de placer votre confiance là où votre cœur se sent le mieux et où il perçoit le vrai de ce qu’il expérimente. C’est bien plus complexe que vous ne le pensez.

Pour la plupart, vous avez été éduqués dans le lâcher prise du pouvoir et vous avez souvent offert aux autres le droit de savoir, et vous, celui d’apprendre. Puis, un jour, on vous a mentionné que vous aviez « tout en vous ». Dans cette affirmation il fallait comprendre l’immensité de cette rencontre. « Tout en vous » signifie que vous avez la mémoire de Qui vous êtes totalement et indéfiniment. La mémoire de tout ce que vous avez construit de vos mains, de votre pensée créative, de votre grandeur sans limitation. « Tout en vous », pour vous rappeler que vous êtes maîtres de tout ceci, que cela vous appartient en totalité, et pas uniquement votre maison et votre bout de jardin. Et ainsi, vous vous retrouvez devant de nouvelles et grandes responsabilités, comme de grandes perspectives aussi. Vous n’êtes pas ces petits êtres qui se battent avec un quotidien ingérable, des dettes par-dessus la tête ou un train de vie minable qui vous convient de son à « peu près ». Les fameux pouvoirs que vous cherchez à tout va se trouvent dans cette mémoire retrouvée et cette infinitude qui fait de vous des êtres à notre mesure. Mais, tant que vous raisonnerez en « petits », vous le resterez et vous aurez besoin que l’on vous raconte des histoires de votre taille. Et lorsque vous accepterez l’idée d’être ces géants, ces sages, ces dieux, ces éternels, ces élohims, vous n’écouterez que votre être vibrant et résonnant à l’appel de l’Univers unique.

Mais je le conçois, le choix est difficile et votre propre conquête un parcours du combattant, chaque jour renouvelé. Alors, on vous dit depuis pas mal de vos années, que vous êtes dans une période de grands changements. Regardez donc hier, comment était votre journée. La même qu’aujourd’hui ? Et le mois dernier, et l’année d’avant ? Je ne peux que supporter, encourager, ou freiner ces changements dans votre vie. Pourtant, si vous voulez bien regarder un peu mieux, trouvez-vous que vous êtes identiques à, ne serait-ce qu’il y a 5 ans ? Rappelez-vous et comparez avec votre vie actuelle. Vous avez fait des bonds de géants et vous avez grandi à vous-mêmes. Et les écrits qui vous sont offerts en sont le témoignage vibrant et vivant. Vous auriez été incapables de faire entrer en vous de telles nouvelles informations sans les rejeter sur l’heure. Vous n’auriez pas pu essayer de comprendre sans raisonner. Vous n’auriez pas accepté de voir s’écrouler tous les châteaux de cartes que l’on vous a transmis sous prétexte que cela faisait du bien à votre âme. Et vous faites enfin preuve d’un grand discernement. Celui-ci ne vous parle pas en situation de rejet, de désacralisation ou de méfiance radicale, mais uniquement de vous. Il vous intime de rester en accord avec vos lois profondes et votre éthique. Celle qui détermine Qui vous êtes et vous épouse parfaitement, quand vous mettez la tête hors de votre système actuel, pour embrasser la Vie entière sous toutes ses formes et en tous lieux.

Pourtant, tout en vous confiant ceci, je sais reconnaître qu’il y en a beaucoup qui ont encore besoin de s’appuyer sur les dires de ceux qui « savent » ou de ceux qui ont des « facultés » qu’ils ont oubliées. Et je ne les dénigre pas de faire appel à des sources extérieures. Seulement, je leur demande de décider de reprendre en main leur vie et de lui consacrer toute leur attention. En la maniant avec respect, en lui donnant de grands moments de détente et de joie, en lui donnant la liberté qu’elle demande et la foi en Soi en tout premier. Les « béquilles » ne sont nécessaires que lorsque la confiance a fui son propre univers. Et sans elle rien ne peut perdurer de solide, de fort, de durable et de neuf.

Mes chers amis, je suis intarissable et je vous en demande pardon. Mais il est si important pour moi que vous réalisiez combien tout ce à quoi vous vous accrochez peut disparaître en un tournemain pour être remplacé par une autre vérité, aussi folle ou aussi réelle que l’autre, mais toujours différente.

Je voudrais vous emmener en voyage pour conclure mon intervention, si vous le désirez, bien sûr.

Mais Qui vous êtes n’a nul besoin de se déplacer dans l’espace/temps. Tout peut venir à vous sans aucune limitation. Centrez-vous juste un instant pour recouvrer un peu vos esprits, après ce charivari émotionnel que vous venez de vivre. Faites une pose intérieure, peut-être les yeux fermés, ou pas, comme vous le désirez.

Puis-je vous demander d’être attentifs et de vous laisser porter par ce qui va suivre. Je vais vous montrer comment on fait pour vous mettre dans un monde connu, un autre parallèle à votre état, qu’il soit physique, dans l’émotion ou simplement la compréhension du degré de votre transformation. Ré-ouvrez les yeux et percevez le paysage nouveau qui vous entoure. Je vous emmène faire un tour dans nos cités cristallines. Ne vous demandez pas dans quelle dimension vous êtes, laissez agir la magie du secteur, ce sera bien ainsi.

Tout autour de vous, un immense jardin de verdure et de fleurs vous souhaite la bienvenue. La végétation est abondante et chatoyante. Des insectes vous survolent, des oiseaux à longues queues vous offrent leurs sifflements joyeux et, si vous aiguisez votre regard, vous allez voir comme ces fleurs étincellent au soleil. Elles changent de couleurs, de formes, sans jamais se lasser. Regardez plus au loin, et voyez ces habitations, ces formes particulières toutes en rondeurs ou parfois pointues et d’une transparence sans fin laissant vibrer les sons et reproduisant, comme par magie, des couleurs que vous ne connaissez pas dans votre spectre. Nous sommes tout proches de cette cité de cristal où se logent nombre de personnages que vous avez placés dans votre mythologie ou vos livres d’images. Ils ne sont pas tous de tailles gigantesques mais ont en eux des pouvoirs qui pourraient vous faire rêver. Ce sont eux qui chantent pour bâtir, qui émettent des sons pour faire goutter l’eau du ciel, qui murmurent au bord des cascades pour dévier le courant des eaux, qui sifflent pour appeler le vent, qui chuchotent pour parler à la Terre.

Ce sont ceux, aussi, qui vivent le plus simplement du monde. Ne dépendant d’aucune nourriture, ils se plaisent à jouir de la vie tout en y prenant part de façon active et silencieuse. Vous pourriez me dire qu’ils prient, et je vous répondrais : ils pensent, donc Ils Sont. Ils distillent, dans leurs pensées, des couleurs, des sons muets, des oscillations imperceptibles à vos oreilles mais qui apaisent la Terre Mère, qui la nourrit, qui lui offre la douceur et la tendresse dont elle a besoin pour son accouchement. Elle ne gémit pas, elle respire lentement et laisse échapper de son être tout ce qui ne correspond plus à son ancienne vie, à son antique création, elle accepte en elle le nouveau-né qui apparaît tout doucement, dans et autour d’elle. Elle change de couleur, de forme, de configuration, de note primaire, d’éclat de lumière, d’intonation pour s’adapter progressivement à sa nouvelle structure, beaucoup plus légère et éthérée. Shan s’apprête à passer à une autre étape de savoir, comme l’on sort de l’adolescence pour arriver à l’âge avancé.

Elle a mis de longues décennies à mûrir à sa nouvelle existence et tout se fait en douceur, même si ce n’est pas du goût de ses habitants. Elle sait qu’elle perturbe de temps en temps son champ magnétique, sa couleur, sa température, sa configuration, son attraction et les ressources qu’elle met à disposition. Mais elle sait aussi que « tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut », tout change et évolue à son rythme. Elle ne peut rester « en arrière » de ce qui est prévu pour chaque étoile, chaque soleil, chaque planète, chaque forme de vie, petite ou démesurée. Elle suit le cours des choses, comme vous le faites aussi. La seule différence, c’est qu’elle sait et se rappelle où elle veut en venir et l’accepte avec joie. Alors que, la Vie plurielle qui croit penser et être intelligente, a oublié son « mode d’emploi » en devenant son partenaire de vie. Mais, l’astre aide du mieux qu’il peut chaque forme d’existence à se souvenir, à grandir en sa compagnie, à se métamorphoser aussi. Voilà pourquoi tout change pour vous aussi, bien que cela ne soit jamais resté statique. Et s’accrocher à un « hier » hypothétique ne mènera à rien, sauf à rater le bus qui conduit à la page suivante de cette fameuse Vie.

Je vous laisse un instant vous plonger dans la splendeur de cette cité de cristal, d’une transparence infiniment belle et dotée d’une musique irréelle. Il n’y a pas de magie, juste une expérience vécue par des précieux, tout aussi indispensables que vous…

Maintenant, si vous le voulez encore, fermez les yeux et laissez-vous porter l’espace d’un instant. Je vous accompagne dans un autre lieu de notre Terre…

Rejoignons ensemble, en quelques pas, l’entrée d’une grotte. Regardez comme celle-ci ressemble à s’y méprendre à celles qui existent sur votre monde. Elle est assez grande pour que nous puissions y pénétrer debout et tous ensemble. Ne cherchez pas à voir d’où provient cette lumière, c’est vous qui illuminez cet espace. C’est Qui vous êtes qui pénètre ce lieu privilégié. Vos pas feutrés ne résonnent pas sur le sol sablonneux et c’est une exquise sensation de légèreté qui vous envahit, en même temps qu’une douceur extrême que vous ne pouvez qualifier. Nous entrons dans un sanctuaire on ne peut plus vénérable et pourtant bien connu de vous, et même de beaucoup d’entre vous. Pourquoi ? Parce qu’à tour de rôle, vous vous y rendez pour accomplir ce que vous allez découvrir instamment. »

Au bout de ce petit couloir, nous arrivons dans une salle qui n’a rien d’extraordinaire, bien au contraire. Le sol est en terre battue, ocre, et les parois de la caverne ont été laissées intactes. La seule chose qui attire notre regard, c’est la quantité phénoménale de formations cristallines qui nous entoure. Ce sont des cristaux de quartz blancs, violets, roses, verts, jaunes, dont certains me sont inconnus. Mais, il me semble qu’ici, même un chuchotement peut se répercuter comme un cri perçant.

A notre étonnement, une douzaine de personnages sont entrés dans cet endroit singulier. Ils se penchent tous d’un même élan, vers l’avant, en signe de révérence. Et sans prononcer aucun mot, s’installent assis en cercle dans la grotte aux milles pointes de cristal. Notre souffle se fige dans l’attente de ce qui va se produire.

Et c’est ainsi que le premier son se fait entendre. Il n’est pas assourdissant mais léger comme une plume. Il semble danser dans l’air. Il réveille l’élément feu. La vibration sonore s’amplifie puis s’atténue doucement. Les êtres, tout de blanc vêtus, respirent à l’unisson pour entamer une autre note. Et c’est un son plus sourd qui parvient à nous et nous enveloppe complètement. Ils chantent l’élément terre, et un goût de poussière se met sur notre

 
Extrait de l’ouvrage de Pascale Arcan «  L’Alliance cosmique »  © www.editionshelios.com
Remis à LaPresseGalactique.com par l'auteur Pascale Arcan http://www.lesperlesdelunivers.fr/
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