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LES ANGES DE LUMIERE
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9 février 2012

GRATITUDE, RECONNAISSANCE, VALEUR ET ESTIME DE SOI

Mercredi 8 février 2012

Il était une fois un temps où je travaillais sans relâche et avec plaisir à donner, donner, donner. Avec plaisir car j’aimais généralement ce que je faisais. Je rendais service, je devinais et anticipais même les besoins et les comblais. Je ne comptais pas mon temps, je faisais plus que demandé, voire même du bénévolat pour un employeur qui, lui, ne me gratitifiait d’aucune reconnaissance. De très rares «merci» du bout des lèvres, jamais de compliment, jamais d’attention, jamais de bonus, jamais de cadeau, même pas à Noël ou à mon anniversaire.

J’ai eu plusieurs employeurs de cet acabit. Plusieurs «amis» aussi que j’aimais sincèrement et en qui j’avais confiance.

Je suis sortie plusieurs fois d’un emploi avec, comme diagnostic médical : burn-out, dépression situationnelle ou épuisement professionnel. Du pareil au même.

Évidemment, chaque fois, c’était «l’employeur qui ne me traitait pas bien». Cependant, ces dernières années, je me suis vue aller et je me suis posée bien des questions sur… ma valeur.

Considérant que je suis responsable de ma vie, les questions qui sont montées sont :
Pour quelle raison est-ce que je me laissais traiter ainsi ?
Pour quelle raison est-ce que j’attirais ce genre d’employeur ou «ami» ?

Je me suis aussi posé une question :
«Est-ce que je vis ce genre de situation avec des personnes des deux sexes ?».

Réponse : «Non. Uniquement avec des employeurs/amis du sexe masculin».

j0399506_resize.jpg Cette réponse fut le début d’une piste qui m’a ramenée, évidemment, aux hommes de mon enfance qui auraient dû avoir une place de modèle dans ma vie, en tant que pères, que furent mon père biologique et mon beau-père (le deuxième mari de ma mère). Voici la suite de la réflexion :

Premier constat : ces pères furent soit absent (mon père biologique de qui je me suis sentie abandonnée dès l’âge de 2 ans), soit inadéquat (beau-père jaloux, possessif et violent, de qui je me suis sentie profondément rejetée et humiliée depuis l’âge de 5 ans).

Deuxième constat : je n’ai presque jamais eu d’attention ni de tendresse de ces hommes. Ils m’ont cependant chacun dit et/ou montré, extrêmement rarement mais assez pour que ça m’ait profondement marquée, qu’ils m’appréciaient. Je me suis donc rattachée de toutes mes forces à ces preuves émiettées «d’amour» qui n’étaient, en fait, que des miettes d’attention.

(Lire la suite : http://www.chemindevie.net/article-quand-la-gratitude-est-proportionnelle-a-la-valeur-98809406.html)


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